Louis Soutter chez Victor Hugo

[...] Un catalogue vient accompagner cette belle exposition, regorgeant d'informations inédites – que les cartels un peu légers, ne dévoilent pas forcément – et généreusement illustré. Un seul regret : que le catalogue commence nécessairement par le mot de la maire de Paris, Anne Hidalgo venant célébrer l’œuvre de “situé au confins de l’art brut”. Voilà qui a de quoi faire grincer, au vu de la démonstration visant au contraire à replacer l’artiste, pas vraiment coiffé de grelots, dans la lignée des grands créateurs de son siècle.

 

Camille Paulhan in Hippocampe no 22, juillet/août/septembre 2015